ST LOUP
Caractéristiques de la randonnée :
- Département : 69 - Rhône
- Commune de départ : ST LOUP
- Difficulté : Moyen
- Durée : 2 h 00
- Distance : 3,7 km
- Dénivelé : 50 m
- Type de circuit : Rural
- Accessible aux fauteuils roulants : non
- Accessible aux poussettes : non
Agréablement étagée sur le flanc sud de la partie est de la Montagne de Tarare, la commune de Saint-Loup domine la vallée de la Turdine. Son altitude moyenne est de 400 m environ. Elle tient son nom de Saint-Loup, évêque de Troyes au 5è siècle, qui est son patron. Ce personnage, d'origine noble, fut marié pendant 6 ans puis, d'un commun accord, se sépara de sa femme. Il fit une période de retraite à l'Abbaye de Lérins et devint évêque en 426. Il protégea la civilisation chrétienne des barbares de l'époque, en particulier d'Attila et des Huns. Otage du «fléau de Dieu», il sut influencer son bourreau, se faire libérer et éloigner les Barbares.
La commune remonte à une époque très reculée. Le site gallo-romain de Miolan, jadis sur le territoire communal, en est la preuve. La fondation du village semble se situer au 10è siècle, époque où, selon le cartulaire de Savigny, la moitié de l'église, le presbytère et tout ce qui en dépendait furent donnés à l'abbé de Savigny. Depuis lors, Saint-Loup dépendit de cette puissante abbaye. C'est sur le territoire de Saint-Loup au hameau de Vindry, que l'abbaye possédait une maison forte dont le rôle était de protéger ses territoires et de garder la dîme qui était prélevée pour elle dans la région. En ce qui concerne la justice, Saint-Loup dépendait des seigneurs de Chanzé et de Saint-Forgeux. Il semble qu'entre Saint-Loup, Dareizé et plus tard Pontcharra, toutes ces agglomérations dépendant initialement de Savigny, il y ait eu pendant longtemps une communauté d'existence avec un rôle plus ou moins important de l'un ou l'autre village. il semble d'ailleurs que Dareizé, la commune voisine, fut d'abord plus importante puis, à la suite d'une grande peste (fin du 16è siècle), elle ne devint qu'une simple annexe de Saint-Loup.
Pontcharra, d'abord hameau de Saint-Loup, devient en 1840, une commune indépendante en raison du rôle grandissant de la route de Tarare à Lyon, le long de la Turdine où se développe le travail du textile tandis que la «commune mère» restait surtout agricole.
La commune remonte à une époque très reculée. Le site gallo-romain de Miolan, jadis sur le territoire communal, en est la preuve. La fondation du village semble se situer au 10è siècle, époque où, selon le cartulaire de Savigny, la moitié de l'église, le presbytère et tout ce qui en dépendait furent donnés à l'abbé de Savigny. Depuis lors, Saint-Loup dépendit de cette puissante abbaye. C'est sur le territoire de Saint-Loup au hameau de Vindry, que l'abbaye possédait une maison forte dont le rôle était de protéger ses territoires et de garder la dîme qui était prélevée pour elle dans la région. En ce qui concerne la justice, Saint-Loup dépendait des seigneurs de Chanzé et de Saint-Forgeux. Il semble qu'entre Saint-Loup, Dareizé et plus tard Pontcharra, toutes ces agglomérations dépendant initialement de Savigny, il y ait eu pendant longtemps une communauté d'existence avec un rôle plus ou moins important de l'un ou l'autre village. il semble d'ailleurs que Dareizé, la commune voisine, fut d'abord plus importante puis, à la suite d'une grande peste (fin du 16è siècle), elle ne devint qu'une simple annexe de Saint-Loup.
Pontcharra, d'abord hameau de Saint-Loup, devient en 1840, une commune indépendante en raison du rôle grandissant de la route de Tarare à Lyon, le long de la Turdine où se développe le travail du textile tandis que la «commune mère» restait surtout agricole.
